Quelques mois de retard: Mise à jour en vrac!

*pfffffffffffffffffffffpppfpfpff*

Le souffle sortant de ma bouche pâteuse met au jour les pages de ce blog dont la couleur, ternie par le temps ainsi que par une épaisse couche de poussière, fut oublié par grand nombre d’âmes.

J’aurais pris la matinée à le dépoussiérer afin de lui redonner vie car ce dernier était en phase terminal, et ce malgré mes fidèles lecteurs, probablement au nombre de 3 ou 4 me lançant des alertes sur la santé vétuste de ce dernier. Attends, peut-on dire nombre lorsque ce dernier est en fait un chiffre ? Au chiffre de 3 ou 4 ? On en était où ?

Alors attends….hmmm….laisses moi jeter un œil au calendrier! Je vois… Liberia, on c’était arrêté au fait que j’avais envoyé mon appareil photo à Pétaouchnok afin de le faire réparer. Ben je l’ai reçu figures-toi, après quelques mois quand même mais il est là et il fonctionne (yay!!).

1 mois plus tard, alors que moi et mes compagnons de logis furent parti à l’assaut de quelques bars de bon alois, un individu non identifié en aurait profité pour faire un rush dans notre maison afin de nous lester de nos équipements électroniques. Bilan: 2 appareils photos avec objectifs, un mac, un disque dur et deux tablettes envolées. C’est un peu le risque encouru ici, on ne craint pas trop pour sa personne car les gens ne sont pas violent, pas plus qu’ailleurs du moins, mais on sait que les vols peuvent avoir lieu, c’est presque compréhensible quand tu dors dans des épaves et qu’en face de chez toi tu vois des gens avec électricité, vidéoprojecteurs, pc, etc.

Quoi qu’il advienne, on a des gens de la sécu pour veiller sur nous, on se demande si ça ne serait pas un problème interne tout ça. On a des soupçons sur plusieurs personnes, notamment des gamins. On va voir les flics histoire de mettre un coup de pression. On arrive au commissariat général, un des endroits les plus glauques que j’aurais vu ici. Même Ducor Hôtel c’est de la pissote de chaton à côté. L’inspecteur arrive et nous convie dans son bureau. On s’installe, on lui explique, écrivons nos versions des faits, puis, déclarons une liste de suspects. Le type nous dit alors qu’il va faire emprisonner tous le monde, comme ça, le coupable, pris de remords, se désignera par lui-même….

En bons défendeurs des droits de l’homme, nous nous offusquons d’un tel choix, tu comprends bien, et c’est la que le type nous propose un arrangement, oui, un arrangement qui coûtera $50us quand même, juste pour ne pas qu’il foute tout le monde en taule ! Haaaaaa Liberia, tu regorges de tellement de surprises et c’est pour ca que je t’aime tant !

Pour le reste, j’ai photographié un mariage avec un appareil emprunté.

 

Ainsi que le Marathon national.

 

Parlons #verges et #clichés tout en changeant de continent.

Suite à mon aventure Libérienne, j’aurais passé quelques semaines à Bordeaux et en Vallée d’Aspe, histoire de faire une mise à jour de ce qui se passe dans la vie de la plupart des gens qui comptent pour moi.

Et puis, j’ai passé quelques mois en Thaïlande, deux en fait. A plus ou moins travailler / à plus ou moins glander. Grosso modo, je passais mes journées dans des cafés internet à chercher du boulot. Etant une pibale olympique lorsqu’il s’agit de vendre ma propre personne, je n’ai rien trouvé de vraiment croustillant à part les toast à l’ananas qui accompagnaient mes sessions online. Pourtant, j’ai fait un nouveau site internet qui déchire, mis à jour mon portfolio et j’ai même une signature qui fait pro dans mes emails. Semblerait que spammer les gens ne soit pas la meilleur des stratégie marketing, ça doit être pour ça les anti-spams. To be continued.

Sinon j’ai rencontré un type qui m’a employé la bas. Le deal c’était : Je te donne genre 100 euros et tu me suis dans toute la Thaïlande ou j’anime des camps d’anglais sur quelques jours pour des écoles. Tout est gratos: transport, bouffe, logement, bières en échange de vidéos et photos. Cool, ça me plait. Ca me fera voir du pays.

Bon en fait, les gamins n’apprennent pas grand-chose, c’est plus du fun qu’autre chose.

Mais on s’en fout… Parlons plutôt de mon « employeur” : 44 ans, ce dernier est gay et veut devenir ladyboy « mais sa mère ne veut pas alors… ». Bref, aucun problème avec les LGBT du moment que ces derniers ne s’immiscent pas trop profondément dans la zone de confort relative à mes parties intimes.

……..

…….. Tu le vois venir le truc ?

On dort chez sa mère (adorable) car plus proche de notre destination du lendemain et je me réveil avec une sensation bizarre. Ok, ce dernier était juste en train de me palper la verge aux travers de mon caleçon. « BORDEL MAIS QU’EST CE QUE TU BRANLES »…enfin, jveux dire « MAIS QU’EST CE QUE TU FOUS ». Il m’expliqua gentiment qu’il voulait juste checker le materiel « Français ». Super, ok… fais comme chez toi… tu reprendras du poulet ? Il aura fallu mettre les choses au clair avant de continuer cette aventure qui s’annonça déjà pleines de surprises.

La plupart des camps ont eu lieu dans le sud de la Thaïlande. J’ai finalement découvert de superbes endroits avec des montagnes escarpés semblant sortir de nul part mais aussi d’autres que j’essayai de fuir, notamment Pattaya et sa « walking street ».

Mon boss a pour vice de faire découvrir les endroits les plus chauds aux étrangers qui croisent son chemin. Il m’as déjà fait découvrir Bangkok et tout ses club a strip tease, ces rues à « ping pong show », etc. On est 5 ou 6 expats et touristes bossant pour lui. La walking street, c’est… des jeunes filles en petites tenues grouillant de partout, des mecs en robe, des ladyboys, des gros dégueulasses, des boites de nuit avec des vigiles à l’âme de pitbulls et au cerveau de mollusque adepte de Cyril Hanouna, mais aussi des gens plus normaux simplement venu faire la fête. Tout coûtes cher, mes camarades d’aventures sont chiants eux aussi. Certains veulent « aller chopper » en boite. Moi je veux juste me saouler avec un bon compagnon de beuverie. Tous partent en nightclub, un seul reste avec moi, cool, cherchons un bar pas trop cher. Une bière coûte ici au moins 3-4 euros. Une nana nous happe de la rue pour aller dans son bar, elle tient une affiche sur laquelle est inscrit que les bières pressions sont à moins d’un euro. Ca sent le coup fourré ça. Okay, let’s go, on va voir. On rentre, c’est tout petit, un sorte de long couloir au mur couverts de miroirs, il y a des jeunes hôtesses en string dansant sur des podiums et certaines sont en train de chauffer des types louches sur des canapés… ça craint… mais bon, je jette un coup d’œil, quand même. On nous installe. Je comprends la supercherie. Tu dois « offrir » un verre à une des hôtesses pour pouvoir rester et ce dernier coûte 4 fois plus cher que ta bière. Okay. On se tire. On finira la nuit dans un bar sordide, à joué au billard où au moins, les prix sont à peu près corrects.

Parlons système #gastrique maintenant.

Mon second mois, ça a été des festivals et des retrouvailles. Tu te souviens de Shamballah? Ben j’y suis retourné avec les mêmes personnes que deux ans auparavant. C’était juste après Pattaya. Je retrouve mon ancien boss avec qui je fais la route. Truc bizarre, j’ai mal au bide depuis hier, un peu de fièvre. Bref, sur 2 heures de route, je lui fais s’arrêter 4 ou 5 fois pour aller m’accroupir dans les forêts alentours. Putain, j’ai mal. On arrive au festival, il faut que je mange. Je vomis ensuite, ça continue à tordre, impossible de me lever. Bizarre…. Allons se coucher, ça ira peut-être mieux demain. Je m’installe dans ma tente, puis une dizaine de fois, me réveille pour aller miner le terrain alentour. Le lendemain, j’ai l’impression que ça va. On est dans un festival de hippies et j’ai eu droit : à des onguents qu’on m’a passé sur l’estomac, des boissons chelous sensées me revitalisés, des bananes pour me constiper un peu. Manquait juste quelques incantations chamaniques accompagnées d’un égorgement de poulet…

Bref, je prends 3/4 bananes le matin en écoutant le « peace ritual »: les drapeaux de chaque pays du monde imprimés puis donnée à un type qui dit dans un micro: « We want peace in [Le pays] ». C’était un peu long, genre, tous les pays, un par un. Je mange mes bananes et bim, rebelote en pire au moment du « We want peace in Kazakhstan ». Impossible de marcher sans ressembler à une mamie scoliosé de 90 piges.

Ayant l’impression que je suis en train de mourir, je décide de prendre la route pour l’hôpital à 30mn de là.

Le toubib me reçoit, il parle anglais un peu. Je crois comprendre qu’il croit que j’ai juste une petite indigestion. Il me fait une injection pour me décontracter le bide et veux me renvoyer chez moi.

Nope, pas moyen.

On me fait des prises de sang. Une nana revient avec les analyses et m’annonce que je dois rester ici au moins deux jours avec cure d’antibiotiques au menu ! Cool, testons le système médical Thaï allons allons! On me place mon lit et moi dans ma chambre au milieu d’autres gens, la plupart on des trachéos qui font le bruit d’une cafetière qui termine de s’écouler lorsqu’ils respirent. Je me sens con avec mon petit bobo à l’estomac. On arrive, on me met des perfs. Le lendemain ca va déjà mieux. On me demande si je veux partir, genre « Hey, tu veux rester un peu plus à l’hôpital ? C’est FRESH, c’est FUN ! Ou tu préfères rentrer chez toi peut être ohhhhhhhhh 🙁 🙁 ? ». Ben, mon bon monsieur, c’est toi le toubib, c’est plutôt à toi de me dire! Je tente un retour à la maison. Je passe à la caisse : 1 nuit, deux jours, la bouffe, les soins, des infirmières, etc: 15 euros. Dingue! J’en aurais profiter pour réaliser un rêve qui date un peu : voir Bumblefoot en live. Incroyable, le type est passé dans un bar pommé à Chiang Mai: « Papa Rock ».

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Rien à foutre, je fait ma groupie.

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Back in LIB!

Suite à cela, toujours pas de contrats, enfin, rien de vraiment sérieux. On me propose de retourner au Liberia, avec double salaire pour une durée de 3 mois. J’aime ce pays, c’est clair, j’aimerais que les gens qui comptent pour moi le voient de leurs propres yeux. C’est pas du tourisme en mode sea sex and sun….enfin si, tu peux, ce que je veux dire c’est que c’est une chose que tu ne verras pas ailleurs, une experience imprimé sur aucune carte postale et personne ne parle d’ici en bien sur la toile alors que c’est le dépaysement total, tout est surprenant et… les gens ici…  Pardonnez-moi ce cliché mes aïeux, mais comment peut-on être dans la merde, avoir autant souffert et avoir une âme si bonne et le sourire toujours accroché aux lèvres ? Le bonheur. Qu’est ce qui définie le bonheur ? Vraiment, si quelqu’un à la réponse je suis preneur.

J’ai donc retrouver ma chambre moisie mais que j’aime quelque part. Retrouvé mes collègues et retrouver mes potes, notre chat qui chie partout, l’école, les filles et West Point.

Résumé d’un mois au Liberia:

Je m’éclate, fais du sport quasiment tous les jours: touch rugby, ultimate frisbee (ce truc est trop cool), volley, squash et basket ball. J’ai un groupe de pote, j’ai considérablement réduit la cigarette (la bière pas trop). Des projets cools, du freelance qui tombe aussi. Le week end, on fait de la route a travers brousse pour allée a Robert Sport, un petite bulle de paradis ou les surfeurs Libérien se rencontrent. Y’a même un tournoi annuel de surf. On passe notre week-end sur la plage ou à explorer la jungle et on mange des mangues et des noix de cocos à la source même. Non, le Liberia, c’est dur vraiment!

 

J’avais soulevé l’idée de suivre une fille de l’école dans son quotidien et d’en faire une video 8 mois auparavant. L’idée se concrétise enfin. Je me suis retrouvé à West Point à 4h45 du mat avec 3 types de la sécu pour veiller à nos fesses blanches et à notre équipement. Les rues sont vides, il n’y a pas un chat. J’arrive et commence à filmer avec un assistant. Bref, résultat ici

 

Je suis allé a West Point un week-end aussi, en fait, j’ai organisé une excursion en bateau, je connais un type là-bas qui connais un pêcheur avec un bateau de taille approprié. Je me suis dit cool, ça va leurs faire des tunes. Du coup, grand altruiste que je suis, j’ai invité plusieurs personnes à participer à cette aventure. Trop de personnes en fait.  On était une quinzaine. Je donne rendez-vous devant l’école qui est à 5 minutes à pied de West Point. Certaines personnes on comprit le concept, d’autres non : lunettes miroirs, casquettes stylées genre ultimate swag sauce west coast… pour aller dans un bidonville ou les gens on des tee-shirts troués. Le groupe pue la crème solaire. Bordel qu’est ce que j’ai fait. Pas question de marcher dans le bidonville avec tous ces gens. Manquerait plus que l’un d’entre eux sortent son smartphone et commencent à prendre des photos de bébés qui pleurent. Du coup, c’est kèkè (tuktuk) pour tout le monde. On arrive au point de rendez-vous. Les gens attendent au milieu de l’unique route du bidonville. « Les bronzés à West Point ». Je cherche désespérément une pelle afin de creuser un trou et de m’y cacher. Je paye le type (15 euros par personne). On va au bateau. Notre capitaine de bord est super cool et nous raconte la vie de pêcheur : Partir deux ou trois jours pêcher, dormir à la belle étoile dans son embarcation, s’orienter avec cette dernière, et avec le vent aussi. Connaitre les techniques pour affronter les vagues quand tu sors de la baie. Putain ça vend du rêve. On trouve toujours attractif ce que l’on n’a pas finalement. Le bateau était cool, la plupart d’entre nous ont eu un début de mal de mer mais ca en valait la peine.

Et ensuite?

Bon, je suis donc freelance dans la video et la photographie.

Le truc est… que c’est une activité qui coute un bras. Le matos coute cher, si tu veux faire de la qualité, il faut de l’équipement et souvent embaucher un assistant. Conclusion : Il me faut UN MAXIMUM DE THUNES. Je compte rester deux ou trois semaines de plus après mon contrat afin de bosser. Suite à cela, retour en France, voir la famille et les potes. Puis ben…retour Thaïlande ou je souhaite passez le plus clair de mon temps au début. Je crois qu’ensuite, je vais cibler des vacances dans un endroit froid, genre bien froid, lac Baïkal peut être? Je prévois la location annuelle d’une maison avec 2 ou 3 chambres. Vous y êtes tous conviés. Le truc chiant avec la Thaïlande, ce sont les visas. Je sais que ça va être galère mais il y a tellement de pays tout autour ou attendre que ce dernier soit accepté qui méritent qu’on s’y attarde quelques mois, et finalement, ce n’est pas plus mal.

Bref, si tu entends parler d’un type qui cherche un type qui fait des vidéos (institutionnel, interviews, docu, etc) ou des photos, hésites pas à le faire venir vers moi, tu seras un ange.

Jah rastafaraï

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