Ma dernière session « sur le terrain » fut à Canal Road, ce camp de travailleurs immigrés à Chiang Mai. Cette fois-ci, j’y suis allé dans le cadre de la « flying library », une librairie mobile dont le but est d’offrir un accès à la culture et à l’éducation avec des livres en différentes langues (Anglais, Thaï, Birman, Thayai, etc). Voici un récit tout en image.
Voici l’environnement du camp de travailleurs. Au fond à gauche, une partie des habitations. Le toit en métal à droite est l’endroit ou les sessions sont données aux enfants par l’équipe de l’ONG Kids Home, c’est sans aucun doute, l’endroit le plus sain de tout le camp. Le camp grandi sans cesse, c’est pour cela que des travaux sont en cours au premier plan. Le jour suivant, un enfant est tombé dans la fosse. Les constructeurs sont mis à contribution par le manager qui les embauche pour « l’amélioration » du camp. Pendant que tous sont au travail sur les chantiers de construction, quelques-un des employés travaillent sur le camp.
En fond, des habitations. A gauche, l’abri ou les enfants participent aux activités. Au milieu, une femme ramasse les morceaux de ferraille qui jonchent l’abri. Il y a des enfants partout en train de lire des livres traitant d’un peu tous les sujets d’éducation et de culture. La flying library, une moto side car contenant les livres ainsi que des sièges permettant aux enfants de lire à l’abri du soleil lorsqu’il n’y a pas d’autre endroit à l’ombre. Lecture d’un livre sur l’éducation aux enfants par Penk Lecture depuis la FL
Un enfant avec le visage recouvert de « tanara », une crème très prisé par la population birmane fabriqué à partir du tronc d’un arbre que l’on gratte. Possède des vertus dermatologiques et protège du soleil. Malgré la pauvreté et les conditions difficiles, les enfants sont toujours souriants et semblent être heureux
Frère et soeur. Lorsque ce dernier m’as vu pour la première fois il y a quelques semaines (les travailleurs vont et viennent s’installer dans le camp en fonction des besoins du manager) il s’est mis à pleurer. C’était la première fois qu’il voyait un blanc. Ici, un caretaker qui s’occupe d’un enfant, les caretakers sont des enfants qui sont payés pour s’occuper d’autres enfants. Les parents donnent en général entre 20 et 50 baths
En fin de session, les enfants sont obligés de se laver les mains avant de manger le repas que l’on va leur distribuer. Les problèmes sanitaires étant fréquents, les enfants ont eu des sessions d’apprentissage expliquant comment se laver les mains et les dents.
Distribution du repas: aujourd’hui »hui, riz et tofu, pomme et dessert lacté.