Liberia, Monrovia from France, Bordeaux.

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Liberia, Hello!

Yes, rien d’original, c’est ainsi qu’on dit bonjour ici, au Liberia. Me voilà donc enfin arrivé dans l’ex pays d’Ebola car oui, j’arrive après la guerre étant donné que le Liberia a été déclaré « Ebola Free » depuis plus d’une semaine (déclarer un pays libre d’une maladie correspond à deux fois la période d’incubation, dans ce cas, 21 jours, sans qu’il n’y ait de cas recensé, apparemment).

Le Visa

PEANUTS. Tu te souviens qu’ici, je te racontais Ô combien le niveau de chiantitude était élevé afin d’obtenir ne serait-ce que quelques informations sur l’obtention d’un visa Thaïlandais lorsque tu appelles l’ambassade ? Ben la, pour le Liberia, c’est direct. T’appelle, une voix d’une douceur agréablement suave répond avec efficacité et douceur à toutes tes questions. Ce qui laisse à entendre qu’il ne doit pas y avoir grand monde qui court pour aller au Liberia. Ceci dit, 300 balles le Visa d’un an j’ai envie de dire : Quand même ! J’envoie le dossier par Chronopost, je le reçois quelques jours plus tard, sans soucis, bref, la classe Libérienne.

Le trajet.

Départ de Begles comme d’hab, Tram puis gare Saint Jean ou je prendrais le train avec Jérôme. Suite à cela, arrivé à Paris pour prendre mon avion qui arrivera quelques heures plus tard, avec, comme d’hab, du retard. Arrivé à Casablanca ou mon avion m’attends pour Monrovia, la capital du Liberia. Les portes d’embarquement s’ouvrent et nous arrivons sur le tarmac ou un bus nous attend pour nous conduire à notre avion. Là, j’en peux plus, j’attends qu’une seule chose, c’est de dormir et comme d’hab, je n’y arrive que peu. Suite à quatre heures de vol, le haut-parleur crache un message signalant notre descente pour atterrir au Liberia. Le truc incompréhensible c’est qu’il n’y a pas une pauvre lumière à travers le hublot indiquant une ville au sol… je comprendrais plus tard que c’est parce que l’aéroport situé au cœur de Monrovia est en rénovation et du coup, on est à une 1h30 de la ville. Je descend de l’avion, prends le bus pour rejoindre le hall des arrivés. Ebola oblige, lavage de main à l’extérieur et prise de température afin de montrer patte blanche. Mon correspondant, Cyrus, m’attend. On monte dans le pick-up et empruntons l’unique route qui mène à la ville. Il est 4h00 du mat, heure du Liberia et la route et pleines de bagnoles. Cyrus m’explique qu’elle est généralement bouchée en journée. La ville de Monrovia est pauvre en lumières et lorsque j’arrive à mon humble logis, une grande bâtisse qui héberge les employés, un générateur d’électricité fait un bouquant d’enfer afin de pallier les quasi-quotidiennes coupures de courant. On me montre ma chambre, c’est petit mais lumineux. Le seul hic, c’est ce générateur juste en bas de ma fenêtre. J’arriverais à dormir qu’une fois le jour levé et ce dernier coupé.

Reptil of Liberia
On trouve ce genre de reptile un peu partout au Liberia

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