Méditation à Wat Umong,Thailande: 4eme et dernier jour

Technologie

Les règles proscrivent l’usage de matériel électronique, donc, forcement, du téléphone et de tout ses contenus addictifs. J’avoue ceci dit m’octroyer un peu de data lorsque les soirées sont trop longues. A vrai dire, lors du premier jour ou nous recevons les instructions de notre guide, une de mes questions fut de demander par quel moyen nous pouvons sustenter. C’est la qu’il nous parle de restaurant en dehors du temple mais nous dit également, et de la manière la plus banale qui soit, qu’il commande souvent sur « Grab », le Uber Eat/Delivroo de Thailande… C’est un peu du même acabit que lorsque 3 minutes auparavant, il nous explique la règles qui stipule qu’on ne tue pas un insecte ou un animal, puis, c’est lorsqu’il nous explique comment méditer tout en marchant que son pied, a 30cm de mon visage du coup, écrase un troupeau de fourmis en ligne qui traversaient l’autel.

Stress de la veille. Manque de sommeil

Donc effectivement, je m’autorise lors de ce quatrième soir la un peu de data mais avec tout de même quelques règles: pas de son, pas de vidéo. J’en profite pour voir comment se portent mes apprenants de la session en cours au boulot car ils finissent un module qui cette fois est assuré par un autre prof que moi. Je balance un message « coucou » sur le canal « général ». Il me disent que ça se passe bien et que le formateur va leur montrer le projet. Or, ce n’est ni le moment, ni sont rôle et cela peut compromettre la soutenance qu’ils auront d’ici quelques semaines dont je suis d’autant plus le responsable. Je me contrarie un peu et signale aux apprenants que je parle au formateur en privé et leurs demandent qu’il vienne de suite me répondre. Je gère la session tant bien que mal, sans appel téléphonique tout en gardant mon silence. Cette une session compliqué et ce dernier événement aura suffit a créer une pointe d’anxiété. Résultat, 23h00, je ne dors toujours pas.

Mon objectif c’est de me réveiller puis d’accéder a la méditation, celle qui pique, celle du matin à 6h00. Je tourne et tourne encore puis me met en position et me concentre sur ma respiration en utilisant la troisième technique. Au bout de quelques minutes, mon cœur bat moins fort et moins vite. Le fait de voir qu’il bat moins fort me rappelle le pourquoi il battait fort et donc, il se remet à battre fort… Je recommence, puis une fois calmé, sans trop réfléchir, je m’allonge et pratique cette respiration avec les couleurs, ça marche, je suis détendu et me sens partir petit à petit malgré ce problème de « relâchement de conscience » qu’il faut lâcher au bon moment. J’arrive a finalement trouver le sommeil.

Dernière journée

6h15: Mission réussi! Je suis dans la salle de méditation, il fait toujours presque nuit. Il y a une seule personne à l’intérieur, un nouveau, un européen surement, il doit avoir 20 ans. Je m’installe et commence mes 45 minutes de pratique, toujours utilisant cette technique no 3, c’est la plus approprié pour moi finalement. Je ne m’endors pas et je trouve ça surprenant malgré la tête dans le cul(te) que j’ai. J’ai pris mon tel avec moi pour prendre en photo le livre et la salle.

7h00: Nettoyage. La veille notre guide nous conseilla de rentrer en pleine conscience quelque sois la tâche, y compris lorsqu’on balaye le temple. Rentrer en pleine conscience c’est plutôt simple, y resté c’est autre chose. La lumière du matin est vraiment belle, lorsqu’elle traverse la végétation, il y a la comme une atmosphère un peu opaque qui laissent les rayons du soleil visibles. Je me sens bien, ni pressé de partir mais ni pressé de rester non plus.

7h30: Petit déjeuner. Je mange des bananes achetées la veille puis direction 7/11 pour mon café, je demande a ne remplir qu’à moitié avec gestes à l’appuie. Échec… Tant pis, j’ai du café pour la journée… Je repars au temple et profite de mon temps libre pour faire quelques photos de se temple remarquablement vert, parsemé d’arbres de lianes, entouré se sons d’animaux de toutes sortes.

9h00: Méditation: Technique 3, toujours, et je fait de la marche. Je sors 15 minutes avant la fin.

14h00 : Méditation: Je suis excité de demain, ça à été que 5 jours mais c’est long…très long…. Je suis de super bonne humeur et l’excitation de sortir m’empêche de me concentrer, je me force et un autre problème se manifeste: mon genoux me lance apres toutes ces heurs en position de lotus. Seul la méditation en marchant m’est possible maintenant. Vivement le kiné… Je sors au bout d’1h15.

18h00: Nous parlons méditation, pratique quotidienne, simplicité de vie, détachement de la richesse. Je pars me coucher

Dernier jour

Nuit horrible. Concert de chiens et de coqs. J’esquive la méditation de trop tôt le matin.

7h00: Je descend nettoyer le temple. Notre guide nous propose de nous amener dans un temple abandonnée au milieu de la foret autour de 8h30. Avec plaisir sir!

Je pars en pause déjeuner. Déjeuner gratuit car une des pratiquantes nous a offert le repas. Un autre propose de payer le café a tous. J’ai ma gourde anti gaspi de plastique et donc pars avec lui au 7/11. Je demande à ne remplir que la moitié de ma gourde, à nouveau, … Je me retrouve avec une gourde pleine et… avec des glaçons en sus… bon j’aurais pas réussi finalement… J’échange avec la personne sur la route, un espagnol qui as des restaurants du côté de Valencia. Retour au repas, je m’assoie et mange en silence.

8h30: Départ foret. On traverse le temple de Wat Umong et passons parmi les habitations des moines. Un portillons et nous arrivons dans la fôret. de suite sur notre droite, il y a un animal sauvage, un cervidé, magnifique, au milieu de la verdure… On marche 10 minutes et arrivons. C’est magnifique. Notre guide nous dit qu’il ne se sens pas bien et rentre au temple. On est seul ici, 8 personnes en blanc, au milieu de la verdure, en silence pour la plupart. Je repars plus tôt car il faut que je range ma chambre et prépare mes affaire. C’est fait, une participante me demande de partager le trajet jusqu’en ville. Une française de 55 ans peut être. Passeports récupérés et clé remise, notre « Uber » arrive. Nous partons et quittons le temple.

Conlusion

Que dire que dire, déjà, si vous trouvez que le temps passe vite, foncez. Vous allez réapprendre à vous ennuyer et quelque part ça fait partie du process. Dans ce cas la, on pense, réfléchi, médite différemment mais on médite quand même. La pratique en elle même, ce n’est pas de s’asseoir comme Bouddha et hop roulez jeunesse. C’est une analyse profonde de soi et un lâcher prise sur nos émotions, sur nos pensés: durant la pratique, tout le temps, on échoue, puis on se reconcentre pour échouer a nouveau. Quand on échoue, c’est qu’on arrive pas à faire taire cette voix intérieur qui nous parle tout le temps et plutôt que de se concentrer sur le moment présent, des pensées en tous genres nous envahissent: ca va de « j’ai bien mangé tient! » à des pensées plus profondes en passant par la guerre en Ukraine ou encore à « pourquoi ils ne comprennent pas quand je demande une demi gourde de café?! ». Donc la première étape pour moi à été de ne jamais « m’énerver » de constater ces échecs, on les regardes et on les laisses passer, tout comme nos émotions, on les regardes, un peu à la troisième personnes, on les analyses pas, elle sont la puis, passent comme un nuage pour enfin disparaitre. C’est ici l’objectif, et ce n’est pas simple, d’où l’importance de pratiquer souvent.

Du son dans la tête

Un truc redondant, impossible a me défaire, la musique! Je sais pas pour vous, j’aimerais savoir d’ailleurs mais j’ai constamment une musique dans la tête, que je pratique profondément ou pas, il y’a toujours un morceau de musique. parfois c’est bien, parfois c’est pas bien du tout et je m’interroge sur comment diable mon subconscient choisi ses titres? Je n’ai absolument pas demandé à avoir du Tryo dans la tête pour une journée entière bon sang de moine! Ce qui est fou, c’est que je ne peu rien n’y faire et c’était énervant lors des sessions de faire le constat que ma voix intérieur se manifeste uniquement pour me chanter du Tryo…

Au quotidien?

Ca va faire un an que je pratique « plus ou moins ». J’utilise une app qui s’appelle Balance, c’est en anglais mais j’ai un an gratuit donc je test. Normalement, on doit pratiquer quotidiennement, ce ne sont que des sessions qui durent 15 minutes en méditation guidée. Je dois plutôt en être à 3 fois par semaine si on étale le tout. Un des gros changement constaté concerne la gestion du ressenti de mes émotions, j’ai l’impression de moins accorder de poids aux agressions de ce monde, ressentis à tort ou a raison. Une agression, un ressenti négatif m’est perçu un peu comme une vague qui met mon système nerveux à cru: Tout comme les pensés qui viennent durant la pratique, on constate les mauvaises émotions puis on les laisses passer quand c’est possible.

Je voulais voir ce que la méditation donnait sur une plus longue durée et merci a notre guide, j’ai pu voir et ma pratiques diffère un peu car je n’ai plus besoin d’application, j’ai augmenter ma durée de 20 à 30 minutes en fonction de ma motivation, pour combien de temps? On verra!

Add a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.